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PRI ATISTIK GEORGES LIAUTAUD
Au Village Noailles à la Croix des Bouquets, saisissant le prétexte de fête patronale, une double opération a été réalisée par la Fondation AfricAméricA, l’Association des Artistes et Artisans de Croix des Bouquets (ADAAC) en collaboration avec la Mairie de Croix des Bouquets, le samedi 4 octobre 2008, qui ont réalisé simultanément visite guidée et foire commerciale.

Mirta Balan faisant une démonstration de son talent
Un total de 60 visiteurs approximativement se sont rendus le samedi 4 octobre au village de Noailles, pour participer aux visites guidées de AfricAméricA et de Voyages Lumières, et pour profiter de la vente-exposition où étaient réunis 41 artisans, la grande majorité membres de l’ADAAC.
Parmi ces visiteurs, se trouvaient des responsables de la Commission Européenne en Haïti, des représentants de la Coopération française en Haïti, ainsi que des responsables de l’Ambassade américaine à qui Jacqualine Labrom de Voyages Lumières avait fait valoir que la zone de Croix des Bouquets demeure une zone agréable et sécuritaire.
Quelques photos >>>
Les investissements se résument comme suit :
- Mairie de CDB : 60 000 HTG
- Apport personnel Serge Jolimeau : 8 900 HTG
- Apport de l'ADAAC : 3 500 HTG et apport en matériel (génératrice + essence, etc.)
- AfricAméricA / Commission Européenne : Construction de sanitaires, 123 021 HTG
dans le cadre du Programme PRIMA.
Le budget a servi à payer pour les deux jours : les tentes, l'aménagement du site, la location des tables et des chaises, l’animation musicale, la nourriture et les boissons du comité d'accueil (18 personnes) et du comité de l'ADAAC.
Parmi ces visiteurs, se trouvaient des responsables de la Commission Européenne en Haïti, des représentants de la Coopération française en Haïti, ainsi que des responsables de l’Ambassade américaine à qui Jacqualine Labrom de Voyages Lumières avait fait valoir que la zone de Croix des Bouquets demeure une zone agréable et sécuritaire.
Quelques photos >>>
Les investissements se résument comme suit :
- Mairie de CDB : 60 000 HTG
- Apport personnel Serge Jolimeau : 8 900 HTG
- Apport de l'ADAAC : 3 500 HTG et apport en matériel (génératrice + essence, etc.)
- AfricAméricA / Commission Européenne : Construction de sanitaires, 123 021 HTG
dans le cadre du Programme PRIMA.
Le budget a servi à payer pour les deux jours : les tentes, l'aménagement du site, la location des tables et des chaises, l’animation musicale, la nourriture et les boissons du comité d'accueil (18 personnes) et du comité de l'ADAAC.
Rédigé par Pascale / AAA le Samedi 14 Mars 2009 à 19:33
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Il était une fois un jeune aristocrate français, cadet de famille, et donc destiné à la carrière militaire tandis que son frère aîné jouit de son marquisat et du revenu des terres ancestrales, en plein Berry. À ceci près que l’aîné se marie avec une héritière (pour un quart) d’une sucrerie de Saint-Domingue, dans la plaine du Cul-de-Sac. Mariage fastueux, à Versailles, en présence de la famille royale s’il vous plait, Louis XVI et Marie-Antoinette signant les registres…

Habitations Bourgogne, d'Argout, Noailles
Mais, la Révolution ayant éclaté, le cadet part dans les troupes royales à Saint-Domingue pour le maintien de l’ordre, dans une colonie en proie à des convulsions, débarquant à Port-au-Prince, assistant aux âpres luttes pour le pouvoir, notamment de par les Blancs autonomistes. Il a également la procuration de son frère pour veiller sur sa sucrerie. C’est alors que débarquent les Anglais ; toute la plaine du Cul-de-Sac passe sous leur contrôle. Notre cadet, méfiant vis-à-vis de la Révolution, fait partie des officiers qui rejoignent les Anglais et va effectuer diverses opérations de maintien de l’ordre britannique jusqu’au retrait de ceux-ci, en 1798, tandis que Toussaint Louverture s’affirme chaque jour davantage comme «l’homme qui monte».
Entre-temps, le jeune officier avait été mis en possession de la sucrerie familiale, et va, notamment à partir de 1798, effectuer un considérable effort de remise en fonctionnement. Il est également titulaire de procurations pour gérer les habitations Noailles et d’Argout, mitoyennes de la sienne. Car, malgré les incertitudes politiques et les tensions qui règnent, le jeune homme est tombé sous le charme du pays au point de renoncer à sa part d’héritage en métropole, pour l’échanger contre la part de son aîné à Saint-Domingue, c’est-à-dire le quart de la sucrerie. Il faut dire qu’une concubine domingoise a favorisé cet ancrage…
Entre-temps, le jeune officier avait été mis en possession de la sucrerie familiale, et va, notamment à partir de 1798, effectuer un considérable effort de remise en fonctionnement. Il est également titulaire de procurations pour gérer les habitations Noailles et d’Argout, mitoyennes de la sienne. Car, malgré les incertitudes politiques et les tensions qui règnent, le jeune homme est tombé sous le charme du pays au point de renoncer à sa part d’héritage en métropole, pour l’échanger contre la part de son aîné à Saint-Domingue, c’est-à-dire le quart de la sucrerie. Il faut dire qu’une concubine domingoise a favorisé cet ancrage…
Rédigé par J-L Donnadieu pour la Fondation AfricAméricA le Jeudi 12 Mars 2009 à 20:43
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Un financement de 10 000 $ US du Bureau de l’UNESCO en Haïti, a permis à la Fondation AfricAméricA, en collaboration avec l’Association des Artistes et Artisans de Croix des Bouquets (ADAAC), de réaliser un rêve : la construction d’un espace collectif d’exposition et de conservation uniquement dédié à la création plastique contemporaine en Haïti.

La Fondation AfricAméricA, avec son nouveau statut de propriétaire, a inauguré cet espace portant le nom d’un légendaire maître de l’art haïtien, le sculpteur Georges Liautaud (né à la Croix des Bouquets le 26 janvier 1899 ; il y passera toute sa vie jusqu’à sa mort, en août 1992).
Ce dimanche 25 janvier 2009, dans le cadre du projet « Kore Atis Ak Atizan » financé par la Commission Européenne (programme PRIMA), une visite guidée du village artistique de Noailles à Croix des Bouquets coïncidait avec l’organisation d’une foire artisanale dans la cour du maître Serge Jolimeau et l’inauguration du Musée Georges Liautaud.
REPORTAGE PHOTOS >>>
© Tessa Mars et Maksaens Denis
Ce dimanche 25 janvier 2009, dans le cadre du projet « Kore Atis Ak Atizan » financé par la Commission Européenne (programme PRIMA), une visite guidée du village artistique de Noailles à Croix des Bouquets coïncidait avec l’organisation d’une foire artisanale dans la cour du maître Serge Jolimeau et l’inauguration du Musée Georges Liautaud.
REPORTAGE PHOTOS >>>
© Tessa Mars et Maksaens Denis

ADAAC et AfricAméricA
vous invitent à l'inauguration du
MUSÉE GEORGES LIAUTAUD
Dimanche 25 janvier 2009, à partir de 10h
Village de Noailles, Croix des Bouquets
Suivre le parcours fléché
depuis le carrefour Tabarre - Route de l'aéroport
Avec la participation des artistes :
Baptiste, Benjamin, Bleus, Casseus, Celeur, Charnel, Dodard, Eugène, Guyodo, Georges, Jack, Jean-Baptiste, Jolimeau, Jose, Mars, Péralte, Prézeau, Rony, Wilbert, Zaka
Commissaire d'exposition : Maksaens Denis
Intervention de Barbara Prézeau, présidente de la Fondation AfricAméricA,
à l'occasion de l'inauguration du Musée.
Interview avec Eddy J. Rémy, président de l'ADAAC
Le Nouvelliste du 23 janvier 2009
Reportage de Pierre Clitandre : Une quête de dialogue esthétique
Le Nouvelliste du 26 janvier 2009
vous invitent à l'inauguration du
MUSÉE GEORGES LIAUTAUD
Dimanche 25 janvier 2009, à partir de 10h
Village de Noailles, Croix des Bouquets
Suivre le parcours fléché
depuis le carrefour Tabarre - Route de l'aéroport
Avec la participation des artistes :
Baptiste, Benjamin, Bleus, Casseus, Celeur, Charnel, Dodard, Eugène, Guyodo, Georges, Jack, Jean-Baptiste, Jolimeau, Jose, Mars, Péralte, Prézeau, Rony, Wilbert, Zaka
Commissaire d'exposition : Maksaens Denis
Intervention de Barbara Prézeau, présidente de la Fondation AfricAméricA,
à l'occasion de l'inauguration du Musée.
Interview avec Eddy J. Rémy, président de l'ADAAC
Le Nouvelliste du 23 janvier 2009
Reportage de Pierre Clitandre : Une quête de dialogue esthétique
Le Nouvelliste du 26 janvier 2009
La prochaine visite au village des sculpteurs de Noailles, à Croix des Bouquets, aura lieu dans la matinée du dimanche 25 janvier 2009. Elle coïncidera avec différentes activités organisées à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la naissance du sculpteur Georges Liautaud, le 26 janvier 1899.

Fers découpés de Noailles - Ajoupa Sadrole
Dans le cadre de ses actions de renforcement des ateliers d’artistes et d’artisans de Croix des Bouquets, en partenariat avec la Commission Européenne (programme PRIMA) la Fondation AfricAméricA, organise un cycle de visites guidées gratuites.
Au programme :
- inauguration du Musée de Noailles
- visite de l’exposition en hommage à Georges Liautaud
- visite guidée du village
- foire-exposition organisée par l’Association des Artistes et
Artisans de la Croix des Bouquets (ADAAC)
Au programme :
- inauguration du Musée de Noailles
- visite de l’exposition en hommage à Georges Liautaud
- visite guidée du village
- foire-exposition organisée par l’Association des Artistes et
Artisans de la Croix des Bouquets (ADAAC)



Georges LIAUTAUD est né à la Croix-des-Bouquets le 26 janvier 1899. Il passera toute sa vie jusqu’à sa mort, en août 1992.

Portrait de G. Liautaud par Luce Turnier
Georges LIAUTAUD fait d’abord des études classiques à Port-au-Prince chez les Frères de St Joseph puis au Lycée Pétion. Il travaille ensuite à la Haitian-American Sugar Company (HASCO) où il répare les rails du réseau ferroviaire de l’exploitation sucrière. En 1947, il s’établit à son compte et ouvre sa propre forge à la Croix-des-Bouquets. Il y exécute toutes sortes de travaux ordinaires, fabrique du matériel, répare des outils, et forge, à la demande, des croix pour les tombes du cimetière.
Un jour de 1953, ces croix sont remarquées par Dewitts PETER, américain amateur d’art établi en Haïti, où il avait fondé le Centre d’Art en 1944.
Si Georges LIAUTAUD est alors dépositaire d’une tradition déjà existante en Haïti, sans doute héritière des pratiques et des symboliques européennes et africaines, la rencontre avec Dewitts PETER est cruciale, car celui-ci pousse Georges LIAUTAUD sur la voie de la création artistique à proprement parler : il l’incite à faire de la sculpture et lui donne une forme d’encadrement et de promotion.
C’est donc à l’âge de 54 ans que Georges LIAUTAUD débute véritablement sa carrière artistique. Il rencontre rapidement le succès et la reconnaissance internationale : ses œuvres sont exposées à l’étranger, au Houston Museum of Art en 1955 ou à la Biennale de São Paulo, en 1959, par exemple.
Un jour de 1953, ces croix sont remarquées par Dewitts PETER, américain amateur d’art établi en Haïti, où il avait fondé le Centre d’Art en 1944.
Si Georges LIAUTAUD est alors dépositaire d’une tradition déjà existante en Haïti, sans doute héritière des pratiques et des symboliques européennes et africaines, la rencontre avec Dewitts PETER est cruciale, car celui-ci pousse Georges LIAUTAUD sur la voie de la création artistique à proprement parler : il l’incite à faire de la sculpture et lui donne une forme d’encadrement et de promotion.
C’est donc à l’âge de 54 ans que Georges LIAUTAUD débute véritablement sa carrière artistique. Il rencontre rapidement le succès et la reconnaissance internationale : ses œuvres sont exposées à l’étranger, au Houston Museum of Art en 1955 ou à la Biennale de São Paulo, en 1959, par exemple.