L'art et l'industrie du fer découpé

- Téléchargez la carte de Noailles, avec les principaux ateliers des membres de l'ADAAC

- Haïti: Artisanat en fête : la surprise du métal découpé - L'atelier "Eagle Shop" de Jean Rénald Michel
Article de Carlin Michel dans Le Nouvelliste du 5 octobre 2009

- Haiti's wild, redeeming metal art, by Stephen Puddicombe CBC News

- Des fleurs pas comme les autres - L'atelier "Jeriel et Seraja" de Josselin Joseph, tiré du site de la MINUSTAH

- Haitian Steel Sculptures, Oil Drum Art, sur Art-ickles - Caribbean's biggest selection

- From the Heart of Ogun: Steel Drum Sculptures of Haiti, publié par UCLA James S. Coleman African Studies Center

- Haitian Crafts - Metal, an essay by Candice Russell

- Figge Art Museum - Gabriel Bien-Aimé

- Artisans & Producers - Johnson Augustin
Ten Thousand Villages - “Cut metal work represents the wealth of Croix des Bouquets”

carte_de_noailles.pdf Carte de Noailles.pdf  (619.94 Ko)
Rédigé par Fondation AfricAméricA le Mardi 16 Septembre 2008 à 00:49 | Commentaires (0)

L'atelier de Serge Jolimeau


Serge Jolimeau

Quelques photos >>>
© Maxence Denis
Rédigé par Fondation AfricAméricA le Lundi 1 Septembre 2008 à 00:58 | Commentaires (0)

Né en 1976, Jose Delpé a grandi dans une famille matrifocale, sous le toit de sa grand-mère, entouré de ses tantes et de sa mère. Il n’a pas connu son père.

Le « patronyme » de Delpé, originaire de la localité de Guédon, s’est transmis jusqu’à lui par la lignée maternelle. Ces considérations, aux yeux de l’artiste, expliquent en partie sa précocité sur le marché professionnel.


Jose Delpé
Jose Delpé
Initié à la pratique de la tôle découpée, par deux oncles maternels, il abandonne ses études classiques après la seconde et s’adonne, à la manufacture d’objets typiques de la Croix-des-Bouquets.

J’ai toujours excellé en dessin, dès ma tendre enfance, j’ai réalisé des figurines en fer découpé, j’ai gagné mon premier dollar américain vers l’age de dix ans, j’avais réussi un petit personnage.

J’ai le sentiment d’avoir presque toujours subvenu à mes propres besoins. Je contribuais aux dépenses de la maison.


Dans l’univers frontal du fer découpé et dans la foulée de Gabriel Bienaimé, les sculptures de Jose Delpé s’érigent en exceptions, constructions fantasmagoriques campées en pieds ou haut-reliefs s’arrachant à la planéité des cimaises, elles opèrent une double rupture du point de vue spatial et historique.
jose_oeuvres.pdf Jose_oeuvres.pdf  (880.27 Ko)
Rédigé par Fondation AfricAméricA le Dimanche 31 Août 2008 à 20:12 | Commentaires (0)

Falaise Péralte est né le 20 novembre 1965, il grandi dans la bourgade de Noailles à Croix-des-Bouquets. Il fréquente l’école primaire des Espiscopaliens, jusqu’au Certificat d’Études Primaires.

A douze ans, il échappe à la noyade, un fait que ses proches et lui interprètent comme un évènement surnaturel :


Falaise Péralte - Noailles, juillet 2008
Falaise Péralte - Noailles, juillet 2008
Agoué m’a prit, il allait m’entraîner dans le bassin Manmanmyèl, j’ai été sauvé de justesse par un Ougan, Mirard Bernardeau.

Depuis je n’ai plus jamais été normal. J’ai appris à dessiner en songe. A quatorze ans j’ai commencé à tailler la tôle à l’atelier de Gabriel Bienaimé. Mais auparavant, j’admirais les œuvres de Georges Liautaud.


Pendant six années consécutives, Falaise va travailler sous la direction de Gabriel Bienaimé. C’est vers l’age de vingt et un ans qu’il s’adonne à la création personnelle.

Poussé par l’urgence de distinguer son œuvre des milliers de pièces produites parfois en série, dans ce petit village de Noailles, abritant pas moins d’une trentaine d’ateliers de sculpture, par la recherche d’un langage très personnel, Falaise Péralte développe un singulier dessin.
Rédigé par Fondation AfricAméricA le Samedi 30 Août 2008 à 21:14 | Commentaires (0)